Communiqué de presse du PETR

LE MOUSTIQUE TIGRE

Originaire d’Asie, le moustique tigre est implanté en France métropolitaine depuis 2004. Reconnaissable à ses rayures noires et blanches sur tout le corps et sur les pattes, il est de taille inférieure à celle du moustique commun (plus petit qu’une pièce d’un centime d’euro). Très adapté à l’environnement humain, il se développe dans de petites réserves d’eau stagnante. Il se déplace dans un rayon de 100 mètres autour de son gîte de ponte. Son pic de présence se situe plutôt en deuxième partie d’été, selon les conditions climatiques.

Quels risques lui sont liés ?

Ce moustique peut être vecteur de diverses maladies, comme la dengue, le chikungunya ou le zika. Pour transmettre ces virus, il doit au préalable avoir piqué une personne infectée. Bien que ces maladies sévissent principalement en zones tropicales, la survenue de cas contractés sans voyage représente un risque bien réel. Ce specimen est par ailleurs très agressif, il pique en journée et plus particulièrement à l’aube et au crépuscule. Sa piqûre peut, par ailleurs, être très douloureuse. Le moustique tigre génère ainsi, partout où il est installé, un grand inconfort de vie.

Comment enrayer sa progression ?

Un plan national de lutte existe depuis 2006. La Saône-et-Loire est classée comme département avec implantation du moustique tigre depuis 2014, celle-ci poursuivant sa progression chaque année, en particulier dans le Mâconnais Sud Bourgogne. Un plan départemental de lutte est défini chaque année par arrêté préfectoral.

Quels gestes concrets pour limiter sa prolifération ?

C’est une affaire collective, chacun (collectivités, habitants, entreprises etc) peut agir en adoptant des gestes simples : éliminer les endroits où l’eau peut stagner, changer l’eau des plantes et fleurs une fois par semaine, vérifier le bon écoulement des eaux et couvrir les réservoirs d’eau avec une moustiquaire ou un simple tissu.

Le moustique tigre se déplace peu. Celui qui nous pique est né chez nous. C’est donc à chacun d’entre nous d’être vigilant pour détruire les larves.

AMBROISIE, ATTENTION AUX ALLERGIES !

L’ambroisie est une plante exotique envahissante, importée accidentellement en Europe et actuellement naturalisée.  Elle conquiert chaque année de nouveaux territoires et a des incidences écologiques, sanitaires et économiques négatives. La Saône-et-Loire fait partie des départements concernés, en particulier en Mâconnais Sud Bourgogne, le long des voies de circulation principales et des cours d’eau. Elle commence à pousser en mai.

Quels risques lui sont liés ?

Sanitaires : son pollen est le plus allergisant des pollens et il peut être véhiculé par le vent sur de grandes distances, soit 100 km environ. Les allergies surviennent à la fin de l’été, lorsque la plante fleurit. La prévalence des allergies augmente avec l’exposition au pollen. En dehors du pollen, le reste de la plante peut être allergisant. Une pollution atmosphérique forte augmente le potentiel allergisant du pollen. En moyenne, 6 à 12 % de la population est allergique au pollen, ce chiffre augmente lorsque l’ambroisie est très présente. Les symptômes de l’allergie liée au pollen d’ambroisie sont proches de ceux d’un rhume (rhinite, conjonctivite, asthme, urticaire) et ils provoquent des symptômes indirects tels que fatigue, mauvais sommeil, mal-être, etc.

Économiques : dépenses de soins (consultations médicales, traitements, arrêts maladies, etc.). D’un point de vue agricole, la présence d’ambroisie peut avoir un impact négatif sur le rendement, dévaluer les terres et implique une gestion à long terme du stock semencier.

Environnementaux : l’ambroisie empiète sur les espèces endogènes, diminuant ainsi la biodiversité.

Comment enrayer sa progression ?

La lutte contre sa progression nécessite une coordination des acteurs : collectivités, agriculteurs, travaux publics, particuliers etc. La lutte contre la progression de l’ambroisie est encadrée au niveau départemental par un arrêté préfectoral, mis à jour le 16 avril 2019 pour la Saône-et-Loire. La lutte est obligatoire pour tout propriétaire de terrain infesté. L’élimination de la plante doit être effectuée avant la pollinisation et impérativement avant le début de la grenaison, soit avant le 15 août au plus tard. De plus, le nouvel arrêté prévoit la nomination dans chaque commune d’un référent territorial, élu et/ou agent municipal, dont le rôle est de repérer l’ambroisie, participer à sa surveillance, informer les personnes concernées des mesures à mettre en œuvre et veiller à la mise en œuvre de ces mesures. L’animation du plan de lutte collective a été confiée par l’Agence régionale de santé à la FREDON (Fédération régionale de lutte contre les organismes nuisibles) Bourgogne.

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Pour le moustique tigre
Si vous pensez avoir vu un moustique tigre, vous pouvez le signaler via la plateforme nationale.

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Pour l’Ambroisie 

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