Le château de Saint Léger

Bâti en 1324, le château, qui joue un rôle défensif, tire vraisemblablement son nom d’une chapelle qui se tenait là au Xe siècle.
L’existence de seigneurs de Saint-Léger portant le nom de leur terre est attestée au début du XIVe siècle. Depuis cette époque, de nombreux propriétaires se sont succédés dont Jean Siraudin en 1595, célèbre pour ses brigandages et qui accroît considérablement le domaine. La famille Ratton possèdera également le château aux XVIIIe et XIXe siècles. Aujourd’hui, il reste une propriété privée.
Une chapelle est connue comme lieu de pèlerinage.

Le château de Verneuil

Fief fort ancien datant du Moyen Age, on mentionne en 1369 un Pierre Verneuil, capitaine châtelain de Mâcon. Le château dans son ensemble remonte au XVe siècle et était composé d’un corps de logis principal, avec deux ailes en retour. Seul le corps principal flanqué de deux tours rondes de défense percées de meurtrières subsiste. En 1440, noble Antoine de Vergisson est seigneur de Verneuil, tandis qu’au siècle suivant, le fief appartient à la famille Cheminant, originaire de Bresse.

A été, dit-on, habité en 1567 par l’Amiral de Coligny; c’est de là qu’il se rendit à Mâcon accompagné de 100 hommes et fit assassiner les abbés de Saint-Pierre. En octobre de la même année, les protestants de Mâcon se rendent à Charnay, où ils démolirent l’église, enlevèrent les cloches et les portèrent au château de verneuil, qui leur servait de refuge.

En 1626, le château de Verneuil appartient à la famille Garnier qui cède le domaine en 1712 à Claude Bernard de Chatenay, écuyer, conseiller du roi. En 1719, il appartenait à la célèbre actrice de l’opéra de Paris, Journel, qui fut très courtisée et y donna des fêtes somptueuses; puis en 1789 à la famille d’Ozenay.

A noter également une petite chapelle datant probablement du XVIIIe siècle, période durant laquelle le château a subi de nombreux remaniements.

En 1804, Antoine-François Mottin acquiert le domaine des héritiers de Philibert-Eléonore Barthelot d’Ozenay cependant, entre 1850 et 1895, le domaine passe entre plusieurs mains et se morcelle. En 1892, trois propriétaires sont sités : messieurs David, Giroux et le baron Du Teil du Havelt. Vers 1929, l’évêché de Saône-et-loire devient propriétaire du château dans lequel il heberge les enfants des colonies de vacances à la période estivale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château reçoit le centre d’accueil de la Croix Rouge. Revendu en 1957 à Eugène Chevalier, propriétaire du Clos des Tournons, le château sert alors de réserve de vieillissement des vins mousseux selon la “méthode champenoise”.

Le château de la Tour de l’Ange

Le château s’appela d’abord La Tour de Charnay, puis La Tour du Mouton, lorsque Georges et Claude du Mouton (1471) en furent seigneurs, et enfin la Tour de Langes lorsque Jean du Mouton devint seigneur de Langes. L’édifice consistait autrefois en une tour ronde imposante. De ce premier château, il ne subsiste qu’un colombier, situé dans les dépendances.

Le château actuel de La Tour de l’Ange, situé à l’emplacement du château médiéval, est une construction datée du XVIIIe siècle et inspirée de l’architecture italienne. Il est la propriété de la famille de Roujoux depuis le XIXe siècle. Le baron de Roujoux fut préfet de Saône-et-Loire de 1802 à 1814. La famille s’est illustrée plus tard avec Guillaume et André de Roujoux, qui ont joué un rôle prépondérant dans la Résistance.

Le château de la Chevanière

Ce château date du début du XIXe siècle. Il comporte un corps de bâtiment central flanqué de deux pavillons carrés et entouré d’un parc décoré de statues à l’antique. Un cartulaire signale l’existence d’une chapelle Saint-Quentin à cet endroit. Depuis 1994, l’ensemble est la propriété d’une association, les amis de Médialogue-La Chevanière, qui accueille une vingtaine de personnes adultes handicapées.

Le château de la Tournache

Le château est construit vers 1855 par M. Ange Henri Vitallis. Ses descendants habiteront la propriété jusqu’en 1907. Se succèderont ensuite la famille Delfau de Belfort, Hervé de Canisy, Jean Charmont. Un incendie survenu en 1973 détruit la toiture et les combles du château et supprime ainsi un étage à l’édifice. En 1975, le château est vendu à la famille Calvagrac qui en restera propriétaire jusqu’en 2004.

Le château des Neufs Clefs

Il a été construit sur le périmètre de l’ancien domaine de l’abbaye Saint-Pierre de Mâcon limité par neuf bornes portant les clés, attributs du Saint Patron. On appelle également la propriété château Lutaud.

Le château des Gérardes

Composé d’un corps de bâtiment et de deux ailes, le château a appartenu à la famille Gérards puis aux Gonnard-Chartron.